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Le Monde de Charlie

<< Bienvenue sur l’île des jouets défectueux. >>

Résumé : Charlie est un jeune homme hypersensible qui va entamer ses années lycée, et depuis le suicide de son meilleur ami, il se sent encore plus en marge de la société, et particulièrement de ses camarades de classe. Mais tout va changer quand il fait la connaissance de Patrick, et de sa demi-sœur Sam. Les deux jeunes gens vont faire découvrir à Charlie un nouveau monde, rempli de fête, de musique et de vie. Les trois amis vont former un vrai trio soudé, chacun évoluant avec ses propres démons. Nous suivons les aventures du héros à travers les lettres qu'il adresse à un mystérieux ami, à qui il se confie.

Le Livre

Nom original : The Perks Of Being a Wallfower

Auteur : Stephen Chbosky

Genre : Roman Épistolaire

Pays : États-Unis

Parution : Aux USA, en 1999. En France, en 2008, paru sous le nom de "Pas raccord", il a été réédité de nombreuses fois, et a finalement été republié en 2012, sous le nom "Le monde de Charlie"

Pages : 252

Notes : -Babelio : 4,07/5

-Booknode : 8,5/10


Manon :


Parler d’œuvre culte ou de chef-d’œuvre est compliqué parce que ça reste malgré tout subjectif. Mais je ne trouve pas mieux que "masterpiece" pour qualifier ce roman, c'est du grand art. Si vous l'avez lu, refaites-le, si ce n'est pas le cas, faites-le, je vous le prête s'il n'y a que ça. Bon, let's get started. C'est une histoire réaliste, mais avec une introspection digne des grands auteurs romantiques. J'adore tout ce qui se déroule, c'est un récit à la beauté et à l'originalité inégalées, et j'admire beaucoup l'écriture que je trouve hypnotisante.

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J'avoue que ce que je préfère dans ce livre, c'est tout ce qui tourne autour de Charlie lui-même, mes moments favoris sont ceux où le lecteur est confronté de façon brusque et honnête à ce qu'il traverse, ses combats, son passé si lourd. Il traîne derrière lui des passions tristes qui rendent sa vie tellement difficile qu'il n'arrive même pas à les dompter. Cependant, l'enthousiasme avec lequel il aborde les choses est d'une candeur délicieuse, et son côté enfantin le rend encore plus spécial. Il est drôle, vraiment drôle par moments, tellement que l'on ri sincèrement, et qu'on lui pardonne les erreurs qu'il peut faire. Son ambivalence entre terrible mal-être et apprentissage de son environnement est palpitante, et la fin qui nous est proposée est paradoxalement assez libératrice malgré son horreur. J'adore ce personnage dans toute sa complexité, dans tout ce qu'il a de torturé mais de son regard optimiste sur ce qui l'entoure, et surtout le dévouement sans faille envers les gens qu'il aime de tout son cœur. Je manque de mots pour vous expliquer dans quelle mesure tout ce qui fait de lui ce qu'il est est incroyable, mais je peux vous assurer qu'il est unique, jamais il n'y a eu de personnages comme lui. Pour continuer, je vais faire un petit bilan des autres personnages. Sam, je suis navrée, mais je ne peux pas. Je l'apprécie si je me place à travers les yeux de Charlie, mais en temps que lectrice je n'arrive pas à éprouver de la sympathie pour elle. J'aime déjà plus Patrick, bien que lui aussi ne figure pas au Panthéon des protagonistes, mais il m'émeut déjà plus, et je m'y suis liée. Les autres membres de la bande sont assez irritants je trouve, mais j'aime la place qu'ils occupent. Les membres de la famille ainsi que le professeur sont tous très intéressants tout comme les rapports qu'ils entretiennent avec Charlie. Vous savez pourquoi je ne continue pas davantage sur eux ? Tout simplement parce que pour les comprendre, c'est Charlie que je dois laisser parler, même si celui qui lit ne les apprécie pas trop, ce qu'ils représentent pour lui les rendent extraordinaires.

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Ce blog n'est pas là pour faire office de journal intime alors je ne vais pas m'étaler sur ce que je m'apprête à dire, mais j'ai le sentiment d'être Charlie, de m'identifier profondément à lui. Et je pense que c'est ce que la majorité des lecteurs ressentent, et pourtant nous n'avons pas tous traversé les mêmes choses, et en général, peu sont aussi perdus et tristes que lui, mais il nous réunit. Là est sont tour de force à mes yeux. Et c'est qui le rend possible, c'est l'un des meilleurs usages de la focalisation interne qu'il m'ait été donné lire. La façon dont le récit est mené, le parallèle entre les nouvelles aventures du héros et ce qui se passe dans son cerveau, ne laisse pas une seconde de répit. La machine à écrire de Charlie fonctionne au rythme de ses pensées, tantôt lentes et teintées de joie, tantôt effrénées et empruntes de souffrance. C'est un tourbillon permanent de sentiments confus, que Charlie a du mal à interpréter, à cause de sa grande candeur ou de ses problèmes plus obscurs. Je vais un petit point sur l'espoir et la joie dans le livre : chaque instant positif dans sa vie a une valeur décuplée, son éveil au monde est viscéral, il en a besoin, et il est sincèrement bien. Ses amis, ses lectures, ses compilations, sa famille, chaque souvenir ou moment heureux est purement magique pour lui, et c'est très intense à découvrir au fur et à mesure. Mais il est poursuivi. Je vais passer pour une espèce de psychopathe, mais le fait que malgré le bonheur qui s'insuffle petit à petit dans sa vie, il soit toujours confronté à ses démons, je trouve ça fascinant. Plus j'écris, plus je me rends compte que décrire ce que je ressens en lisant ce livre est impossible. Il me fait pleurer toutes les larmes de mon corps et en même temps sourire, il est magnifique, presque transcendant. C'est l'un de mes livres préférés, chaque scène m'a profondément marquée et je crois que je ne pourrai jamais l'oublier. Il est psychologique avec une subtilité que je n'imaginais même pas possible, on est littéralement DANS sa tête, et on vit sa tourmente. J'ai envie de plonger dans les pages pour le prendre dans mes bras, pour partager son existence, évoluer avec lui. Ce roman dépasse l'entendement.


<< Je crois juste que c’est mal, quand un garçon regarde une fille et s’imagine que sa façon de la regarder la rend plus belle qu’elle ne l’est déjà. >>

- SPOILERS -

Cassandre :


J'ai tellement de choses à dire, et l'article va être tellement long, je vais essayer d'être la plus concise possible. « Le monde de Charlie » est donc un roman épistolaire. De base, j'adore ça, mais le plus de ce style de narration, c'est qu'on ne sait pas à qui sont destinées ces lettres, si bien que l'on peut se demander à juste titre si elles ne sont pas adressées au lecteur, et pour ma part, je pense que c'est le cas. Par ce procédé on se sent encore plus proche de Charlie. Justement, Charlie est un personnage tellement, mais tellement extraordinaire. Beaucoup ont été dérangés par son côté enfantin (qui est assez contradictoire avec le fait qu'il prenne de la drogue et fume), qui se ressent dans l'écriture étant donné qu'il est le narrateur. Mais au contraire, pour moi, ça a multiplié toutes les émotions par 1000. Qu'il ait ce côté enfantin, lui fait aborder certains sujets sans tabou, par exemple la masturbation qui est un passage juste épique, ou le moment où il assiste à un viol, ce qui est beaucoup moins sympathique. Ce ne sont pas des choses dont on parlerait naturellement, comme si de rien n'était, mais lui, il le fait. Avec d'autres personnages, on aurait envie de les secouer et de leur dire « Pense à toi bordel ! » mais lui, on a juste envie d'être cette personne qui penserait à lui. Le tour de force de l'auteur pour moi se trouve dans les passages où il se met à tout analyser, où la cadence d'écriture s’accélère pour nous faire ressentir la succession rapide des pensée de Charlie, qui se bousculent et finissent par l'étouffer. Ce sont des passages vraiment bien menées par l'auteur, parce qu'au lieu de se sentir spectateur, on se sent impliqué, ce qui nous permet de mieux comprendre le personnage.

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Au sujet de Sam et Patrick. Bien sûr, je les adore, ne serait-ce que pour le bien qu'ils font à Charlie. C'est grâce à eux que Charlie va vraiment commencer à vivre et pas seulement observer. Ils ont tous les deux un passé lourd, et malgré ça, je trouve qu'ils ont un côté apaisant. Après j'ai beaucoup de mal avec l'aspect « Nous, on sait ce que c'est la bonne musique, les bonnes choses », je pense que c'est justement pour ça que je n'aime pas le personnage de Marie Elisabeth.

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Le secret de Charlie. C'est très sous-entendu, je sais qu'il y en a même quelques-uns qui n'ont pas compris. Le choix de ce sous-entendu est pour moi à la fois bien, car c'est dans la lignée du livre et que ça enlève de l'ampleur dramatique au livre qui est déjà bien déprimant par certains aspects, et en même temps, j'aurais aimé comprendre un peu mieux ce qui s'est passé, et avoir un peu plus la réaction des parents, du frère et de la sœur (d'ailleurs la relation entre Charlie et sa soeur est un énorme plus du livre). Parce que oui, je trouve ça bien que ça n'ait pas pris une grande ampleur dramatique, mais ça reste grave, et pour le coup, c'est vrai qu'on peut le prendre comme « Elle a fait ça, mais c'est pas grave, je lui pardonne », ce qui est un peu dérangeant.

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C'est vraiment un excellent livre, un de mes préférés, où on s'attache beaucoup aux personnages, où on s'implique vraiment. Il peut être déprimant sous certains aspects, mais en même temps rempli d'espoir. C'est un livre que je conseille à tous, d'ailleurs, j'ai forcé ma mère à le lire, et à regarder le film aussi, accessoirement.


Le Film

Réalisateur et Scénariste : Stephen Chbosky (l'auteur du livre)

Pays : États-Unis

Parution : 2012

Genre : Comédie dramatique

Durée : 1h43

Acteurs principaux : Logan Lerman [Percy Jackson, Noé] ; Emma Watson [Harry Potter, The Bling Ring, La belle et la Bête] ; Ezra Miller [We need to talk about Kevin ,Batman VS Superman]

Notes : -Presse : ♥♥♥♡♡ (3,3)

-Spectateurs : ♥♥♥♥♡ (4,4)

Manon :


Comme vous allez le lire en-dessous, Cassandre a commencé par le négatif pour finir sur un bon avis du film, et comme vous allez le constater, je vais être beaucoup plus virulente, alors je vais commencer par les quelques points que je reconnais au film. Tout d'abord, je lui trouve une valeur esthétique intéressante, notamment par rapport au choix des couleurs, dans des tons sépias, rouges et verts qui représentent bien les années 90. Je n'ai pas relevé de plans ou de choix de réalisation particulièrement originaux, cependant les personnages sont toujours parfaitement mis en valeur par le cadrage qui les fait ressortir. Il se différencie des montages de comédies romantiques qu'on a l'habitude de voir, et crée une ambiance dans laquelle on est plongés, au milieu des protagonistes. L'énorme point positif que je relève c'est la musique. Stephen Chbosky a choisi toute une playlist pour son œuvre, qu'il donne sur une page avant le début du roman afin qu'on puisse l'écouter en lisant, quand les titres sont évoqués, et c'est ce que j'ai fait. Mais là, avoir par exemple Bowie qui se met à chanter sur une scène-clé, c'est entendre se concrétiser ce que je m'étais imaginé. Tous les morceaux se succèdent et sont essentiels à l'implication dans l'intrigue, ils la ponctuent merveilleusement. Enfin, le dernier élément que j'aime et pas le moindre, les acteurs. Alors que les possibilités qui leur ont été offertes avec cette adaptation (je vous avais prévenus) étaient franchement limitées, nos trois héros sont d'une sincérité à toute épreuve. Ce n'est pas le visage de Logan Lerman que j'avais en tête à la lecture, mais il s'est très bien approprié le rôle, comme une évidence. Je suis une grande fan d'Ezra Miller (bien que l'acteur ne soit pas des plus fréquentables, rumour has it), et son charisme dépasse la barrière de l'écran. Emma Watson est juste, pas inoubliable, mais elle possède Sam. Les seconds rôles sont très bien choisis, donc niveau casting rien à redire... Allez, maintenant que j'ai fait ma gentille, allons nous offusquer en long, en large et en travers.

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La bande-annonce m'avait promis monts et merveilles, m'avait annoncé que j'allais passer l'heure et demie de ma vie. Que nenni ! Je vous assure, je n'ai rien compris. Ce n'est pas un mauvais film, je veux dire que je n'ai pas souffert à le regarder en entier, mais sans blaguer... Quand j'ai découvert que le réalisateur n'était autre que l'auteur, au risque d'utiliser une expression adolescente, j'ai halluciné. Mais qu'est-ce qui t'a pris mec ? C'est l'argent qui t'a fait déconner à ce point ? TON livre, le TIEN, et tu le dessert comme ça ? Mais comment est-ce que c'est seulement possible ? Bref, ce qui est fait est fait maintenant, alors je vais essayer de développer ma déception sans plus lui faire de reproches directs. Je vous le concède, adapter une œuvre où la narration sont les pensées du héros sous forme de lettres, c'est pas facile, d'autant plus que celle-ci est vraiment très psychologique. Mais il y a adapter en faisant des omissions, et adapter pour en faire de la soupe. Et c'est presque la deuxième option qui nous est livrée. D'un chef-d’œuvre littéraire, on passe à un pseudo-drame pour que le plus de gens possible apprécie le film. C'est gâché. Ce long-métrage est une énième comédie sur fond de drame, qui s'avère juste être un peu plus sombre que les autres, mais si vous voulez un film comico-dramatique de qualité, c'est Forrest Gump qu'il faut regarder. Tout l'enjeu, toute la profondeur tragique du roman sont ici beaucoup trop atténués, et même si l'on a pas lu le livre, ce qui est souvent le cas, on sent bien qu'il manque de fond, de développement, qu'il a beaucoup plus de potentiel. Le ton est plus léger, et je crois que c'est ça qui me dérange, si l'esprit avait été plus respecté, la nécessité et la beauté de l'optimisme auraient eu beaucoup plus d'impact. Concrètement, le film est bien parce que l'histoire est belle et les personnages attachants, mais il est vraiment décevant. A mon sens, il aurait mieux valu plus conserver l'âme de ce travail, et moins essayer de la modeler pour qu'il plaise au plus grand nombre, parce que le résultat est trop creux. Et manque cruellement d'originalité.

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Bon, vous l'aurez compris, j'ai peu accroché au film, mais il n'en demeure pas moins que je pense qu'il vaut la peine d'être regardé une fois, parce qu'il sort quand même un peu du lot et qu'il est émouvant. Ce qui s'en dégage est plus joyeux et motivant que dans le livre, et de ce point de vue là, cette interprétation différente des sentiments est intéressante. Mais en règle générale, je suis la déception, il aurait pu être tellement mieux, moins cliché, et plus captivant. Tant pis !


<< Tu vois cet arbre, il m'a dit qu'il était un dragon. Mais en fait, il m'a pris pour un con, parce que c'est bien un arbre. >>

Cassandre :


À l'heure où j'écris cet article, j'ai revu le film juste hier avec ma mère. Et j'avoue avoir été pas mal déçue. Dans mes souvenirs, le film était vraiment magique, et je n'ai pas du tout retrouvé ce sentiment. Principalement à cause de la narration et le rythme. Sans faire de comparaison avec le livre, parce qu'évidemment, ils ne peuvent pas tout mettre, je trouve que les scènes s’enchaînent trop rapidement et qu'à l'inverse, certaines scènes s'étirent trop longuement. La difficulté pour adapter ce livre, c'était de retranscrire la narration épistolaire de Charlie. Déjà, ils l'ont fait, ce qui est génial parce que si ça n'avait pas été le cas, j'aurais probablement été très déçue. Et si la voix-off marche bien (j'adore les films avec des voix-off, vous le saurez), les scènes qui l'accompagnent m'ont un peu coupée du récit, par exemple quand on apprend l'histoire de Patrick, on voit plusieurs scènes de la bande, et ça enlevait un peu le touchant de l'histoire pour moi.

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Pour finir sur le négatif, parce que, quand même, j'ai bien aimé le film pour plusieurs raisons que j'expliquerai après, je suis obligée de comparer au livre, au sujet de l'intensité. Je trouve que le livre nous prend vraiment aux tripes (je déteste cette expression, mais je n'en trouvais pas d'autre), on est vraiment transportés dans l'histoire. Le film est beaucoup beaucoup moins intense. Hormis Charlie et Patrick, je me suis beaucoup moins attachée aux personnages. Sam et de la sœur de Charlie, que j'ai adorais dans le livre, sont sous exploitées à mon goût. Le père également, mais surtout la plus grosse déception niveau personnage, est le professeur. La relation qu'il a avec Charlie dans le livre est unique, dans le film, elle est beaucoup plus dans la retenue, rien qu'à voir le final qui est totalement différent.

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Voila, pour moi la réalisation a un certain côté monotone, qui certes peut porter tous les sentiments de l'histoire, mais en même temps, les rend moins intenses. Mais sinon, y'a de nombreuses scènes, qui sont dans le livre ou non d'ailleurs, qui sont de pures merveilles. La mise en scène du Rocky Horror Picture Show où on retrouve un Patrick est au summum de son personnage.La scène où Charlie dessine l'ange dans la neige avec la vision en plongée est magnifique, comme les deux dans le tunnel. La routine de Patrick et Sam, et le talent de danse de Charlie, scène qui n'est pas dans le livre, est excellente dans le film. Le « Nothing hates you », c'est juste la cerise sur le gâteau. Et je pense que ce que j'ai adoré voir dans le film, et qui n'était pas dans le livre, c'est la scène où Charlie appelle sa sœur vers la fin du film. Je trouve que si le film n'a pas mis en avant leur relation, il se rattrape un peu avec cette scène, où on voit vraiment l'amour de sa sœur.

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Le trio d'acteurs est évidemment génial, j'aurais du mal à choisir entre Logan Lerman et Ezra Miller pour le coup de cœur. Au début, je pensais à Ezra parce qu'il incarne à la perfection Patrick, rien que son sourire définit Patrick. Mais je repense à toutes les scènes au lycée où Charlie est seul, perdu, rabaissé, et l'expression sur le visage de Logan, jeu d'acteur parfait les amis. Bien sûr, Emma est géniale aussi, mais comme j'ai été moins touchée par le personnage de Sam dans le film, je retiens vraiment les garçons pour le coup. Nina Dobrev (la sœur) et Paul Rudd (le prof) sont des acteurs que j'adore, surtout Paul, du coup, j'aurais aimé les voir encore plus. Et bien sûr, la BO, les amis, la BO. Mais je ne vais pas m'éterniser dessus, parce que je pense que Manon l'a bien mieux fait.



La synthèse

Manon :

Un des livres qui m'a le plus bouleversée de ma vie, peut-être même dans celui dans lequel je me suis le plus impliquée, et qui, rien qu'en y repensant, me fait frissonner. Un film passable de romance teenager avec un garçon un peu plus perturbé que la moyenne. Le contraste entre les deux est hyper violent pour moi, mais ce que vous devez retenir c'est que l'histoire de Charlie doit être racontée, alors ne retenez que le positif de tout ça, je vous assure que votre vision du monde va changer. Charlie est unique, Charlie est superbe, Charlie est une boule d'émotions, Charlie est mon héros.


<< On accepte l'amour qu'on pense mériter.>>

Cassandre :

J'avais vu le film avant de le lire, et dans mes souvenirs, le film autant que le livre était merveilleux. Maintenant pour vous fournir un article de qualité (et que ma mémoire n'est pas excellente excellente) j'ai relu puis revu le film, et pour le coup, j'ai réellement vu un large cratère entre les deux. Donc je vous conseillerais de voir le film en premier, pour ne pas risquer d'être déçus, et après de vous plonger dans le livre où vous verrez vraiment la complexité de tous les personnages. Le livre est vraiment sensationnel, c'est comme une boule d'émotions. Le film, bien qu'en dessous, mérite d'être vu, rien que pour le jeu des acteurs. Donc film, livre ou les deux, choisissez, mais ne passez pas à côté de cette histoire.


<< Et à ce moment, je t'assure qu'on était éternels.>>

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