Rain Men
- Cassandre et Manon
- 24 mai 2016
- 2 min de lecture


Cassandre :
En cherchant des photos du film "Rain Man", je suis tombé sur plein d'images, et bien... d'hommes sous la pluie (logique, n'est-ce pas). Et honnêtement, il y en avait plein de magnifiques. Le problème étant que comme je cherche les photos sur We♥it, l'artiste n'est quasiment jamais indiqué, donc je ne peux pas vous dire les personnes qui ont créé ces œuvres, je crois que la première a été mise sur coque de téléphone, mais je n'en sais pas plus.
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J'ai choisi ces images pour le jeu des couleurs et l'idée commune. A savoir que, les hommes, en se protégeant avec leur parapluie, ratent toutes les couleurs du ciel, et reste noirs. Y'a toute une analyse à faire sur cette métaphore, mais je suis persuadée que Manon la fera dix mille fois mieux que moi. Pour ma part, je préfère la deuxième, que je trouve beaucoup plus intense, avec ses immenses buildings noirs et les couleurs qui se font grignoter leur territoire, et les oiseaux donnent la touche finale parfaite pour moi. Le premier dessin reste magnifique, pas de méprise, je pense que ce que je préfère, c'est la silhouette de l'homme qui est super bien réussie. J'essaierai de retrouver les artistes pour voir un peu plus de leur travail.
Manon :
Cassandre se sous-estime, toutes les remarques qu'elle a faites sont très analysées je trouve. Comme elle l'a évoqué, ici c'est un peu "Nature contre Culture". La beauté naturelle des couleurs, des dégradés flashys aux nuances superbes nous attire, mais l'élément principal dominant reste la noirceur de l'Homme et de ce qu'il a construit. Se protéger de la pluie pour conserver son image parfaite, pour ne pas l'altérer et faire monter les immeubles toujours plus haut, semble être la priorité humaine. Le parapluie, c'est l"image ne l'opposition à ce qu'il y a de plus évident autour de nous, c'est faire gagner la civilisation face à l'environnement. Les oiseaux, ce sont la liberté, et les oiseaux, ils sont inaccessibles. Je vous laisse conclure.
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Ces deux images, au-delà de tout ce qu'elles soulèvent, ce qui n'est peut-être d'ailleurs pas leur but premier, sont graphiquement et symboliquement très belles, et d'un style à la fois simple et élaboré. Le fort contraste entre les deux entités, l'obscurité et la lumière, appuie encore plus l'autre et le lien qui les unit. Elles me parlent, parce qu'attention je vais vous choquer, mais J'ADORE LA PLUIE. Vraiment, le son, l'odeur, la sensation d'être sous l'eau, j'adore ça. Et s'il existait un endroit où de telles choses pleuvaient, je m'y rendrais en courant.
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