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Altamont Free Concert

  • Manon et Cassandre (vite fait)
  • 8 avr. 2016
  • 2 min de lecture

Manon :


1969, année bien connue des amateurs de Rock'N'Roll, n'est pas marquée uniquement par le festival de Woodstock, mais bien aussi par un autre évènement organisé en réponse au premier, le festival d'Altamont. Je vous rappelle tout d'abord les faits scandaleux qui l'ont rendu tristement célèbre : alors que les Rolling Stones voient en cette opportunité le moyen de filmer leur documentaire Gimme Shelter, tout ne se passe pas comme prévu, quatre personnes trouvent la mort pendant le concert, dont un assassinat, celui de Meredith Hunter. Au fil des morceaux de Santana ou de Jefferson Airplane, la foule (plus de 300 000 personnes) devient incontrôlable, elle est de plus en plus sous l'emprise d'alcools et drogues variés, et l'issue tragique témoigne de l’irresponsabilité du groupe. En effet, ils ont fait appel aux Hell's Angels pour assurer la sécurité, groupe de motards quand même réputé pour être mêlé au crime organisé. Alors que les années 60 sont marquées par la révolution apportée par le mouvement hippie, Altamont est considéré comme la fin de cet élan, qui, bien que se revendiquant pacifiste, entraine une énorme violence.

Bien, cette joyeuse petite histoire racontée, passons à la petite anecdote méconnue. La cause largement défendue par la jeune génération de l'époque, est celle d'une sexualité libérée. C'est à cette période que l'homosexualité commence à passer sur le devant de la scène (de rock, héhé) et que les gens… s'amusent. Beaucoup, avec beaucoup de gens, dans beaucoup d'endroits, de beaucoup de façons. Enfin voilà quoi. Bref, cette décomplexion est telle, que, durant la performance des Stones, quatre bébés naissent. L'ironie de la situation est quand même formidable, le cycle de la vie reprend ses droits en créant un équilibre des choses. Au final, le nombre de personnes présentes est resté le même du début à la fin… Quatre personnes meurent, quatre les remplacent, quatre existences se finissent, quatre autres commencent, et tout ça pendant les quelques minutes d'une performance éphémère.

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Et bien je trouve ce fait d'une richesse géniale. Il valide d'abord tous les clichés de ce qui se passait pendant les sixties, la décadence et la libération des mœurs, sur fond de fumette et de bière. Cependant, j'espère que vous ne limiterez pas vos connaissances du sujet à cela, les changements apportés par les hippies sont encore d'actualité, c'est en grande partie grâce à eux si notre indépendance personnelle est telle qu'elle est. Ensuite, cette histoire m'inspire des sentiments mitigés, c'est incroyable tout le mal et tout le bien que la puissance de la musique peut faire, comment elle peut unir et désunir les individus. Influence à réfléchir.



Cassandre :


Si on était dans un Disney, j'aurais soulevé Manon par la taille, et j'aurais commencé à chanter "C'est l'histoire de la viiiie ! Le cycle éterneeel !" Mais comme on est pas dans un Disney, je vais juste dire que c'est beau, triste, et beau.


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