Bigflo et Oli ont dit...

<< Je suis ce poète seul dans le cercle, regrettant les disparus >>

Cassandre :

Extrait du solo de Oli "Le philosophe sans la barbe", j'aurais du mettre juste "Oli a dit" en titre mais ça me perturbait, donc ...

♦

Il y aura surement un article spécial sur Bigflo & Oli, je sais pas si il portera sur leur album, mais en tout cas, je ferais très certainement un article dans la catégorie "Événement" pour parler de leur premier Zénith, auquel je vais assister le 8 avril !

♦

Sinon, au sujet de la citation, objet de l'article ^^ Leurs solos font partie de mes musiques préférées de leurs albums, pas de préférence entre les deux, je les aime autant. Mais si j'ai choisi cette citation (qui est aussi la citation sur ma photo de profil Facebook, parce que je suis une fille profonde qui met des citations de rappeurs pour le montrer :ironie:), c'est pour la petite référence au film "Le cercle des poètes disparus" qui est juste un super film qui fait beaucoup réfléchir. Mais surtout c'est pas une référence style "Ouais, Le cercle des poètes disparus, c'est cool". Y'a vraiment un sens, qui est libre d'interprétation. Après, sachant que la phrase d'avant est "Fils du XXI° siècle, je crois bien que la bêtise m'a eu", on peut assez facilement déduire qu'il regrette le temps où la poésie était mise en avant, et qu'il considère que la société du XXI° siècle ne la valorise pas assez. Mon interprétation, à vous d'établir la votre !

Manon :

Je suis un peu déçue, je comptais me moquer du manque d'originalité dans les références de Cassandre, mais elle a évoqué elle-même sa photo, alors tant pis. Par contre si vous voulez, j'ai relevé pour vous le petit "je suis une fille profonde", puisqu'on joue aux interprétations, amusez-vous !

♦

Cette citation touche au génie pour moi. Le film qu'elle évoque est parmi mes préférés de tous les temps, alors forcément, rien que son évocation accroche mon oreille. Leurs textes en général sont toujours d'une excellente qualité et recèlent de nombreuses perles comme celle-ci, qui se démarque vraiment à mes yeux. Elle reflète la solitude de l'auteur, qui s'inspire de ses idoles disparues, tout comme la désillusion de notre société qui ne laisse plus sa place à l'écriture poétique, et je la trouve magnifiquement tournée. Une superbe phrase, à apprendre par coeur.