Freud avait la phobie des fougères !
- Manon
- 27 févr. 2016
- 2 min de lecture

Manon :
Cette petite anecdote sur THE psyhanalyste, Sigmund Freud, m'arrache toujours un petit sourire. Et oui, comme quoi on peut être un spécialiste du psychisme, et avoir une faiblesse tordue !
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Toutes les théories auxquelles il a dédié sa vie m'intéressent beaucoup, certes elles ont toujours été, sont, et seront toujours controversées, mais elles me semblent fondées et tout à fait recevables, en plus d'être très novatrices, surtout en son temps. Et puis j'aime le concept de chercher dans les méandres des âmes. En règle générale, il cherche à démontrer le rôle majeur de l'inconscient dans la vie humaine et s'évertue à interpréter en profondeur à peu près chacune de nos pensées. Un homme plein d'esprit donc, et pourtant pas intouchable ! En effet, comme vous l'aurez lu dans le titre (le premier qui souligne mon manque d'inspiration, je le mords), ce monsieur se transformait en petite fille apeurée à l'approche d'une terrible et maléfique… fougère. Cette angoisse est reconnue par les médecins, alors pourquoi pas hein !
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Je ne sais pas pourquoi je la trouve aussi amusante, mais c'est comme ça, je trouve ça drôle
qu'il ait été capable de soigner des maux affreux mais qu'au plus profond de lui, il ait été incapable de lutter contre la peur de cette plante. Ça le dé-mythifie, le rapproche de nous, et

puis ne nous moquons pas (aucune ironie ici), il devait vraiment en souffrir. Imaginez-vous, la crise de panique quand un de ses potes criait « Ouais, on gère la fougère ! » (par contre, ici, notez de l'ironie). Voilà, voilà, désolée de vous imposer mes histoires de littéraire-philosophe… Héhé.
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Tenez, rien que pour vous, un deuxième fait plus célèbre (qui va beaucoup vous intéresse, bande de coquins) à son propos, Freud disait qu'à chaque rêve on pouvait trouver une analyse sexuelle. Sans exception. Donc méfiez-vous si vous rêvez de gratins de courgettes volants ou de votre prof de Physique avec un sabre laser. Vous êtes bizarres.
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Petite astuce rien que pour vous : quand quelqu'un vous dit quelque chose un minimum étrange, répondez-lui « Alors là, Freud dirait que... » C'est très pénible, on adore !
Cassandre :
Pour commencer, le "Freud dirait que ..." c'est devenu un peu la marque de fabrique de Manon, à tel point que j'ai fini par l'adopter, et je confirme, ça énerve les gens, et je confirme, on adore !
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Au sujet de cette anecdote ma foi assez amusante, je tiens à dire que ça désacralise totalement le monsieur. C'est à dire que maintenant quand je marquerai dans une copie... "L'anthropocentrisme, à savoir l'idée que l'Homme est au centre de la Terre, a connu trois grandes humiliations :
-la découverte de Copernic, reprise par Gallilée, à savoir que la terre n'est pas au centre de l'univers
- les travaux de Darwin, affirmant que l'Homme appartient au règne animal et n'a donc pas de place privilégiée
- la psychanalyse freudienne, affirmant que l'homme n'est pas entièrement conscient de lui même"
... Je rajouterai : "Après, peut on prendre au sérieux un homme qui a peur des fougères ? C'est un autre débat..."
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