Freud avait la phobie des fougères !
Manon :
Cette petite anecdote sur THE psyhanalyste, Sigmund Freud, m'arrache toujours un petit sourire. Et oui, comme quoi on peut être un spécialiste du psychisme, et avoir une faiblesse tordue !
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Toutes les théories auxquelles il a dédié sa vie m'intéressent beaucoup, certes elles ont toujours été, sont, et seront toujours controversées, mais elles me semblent fondées et tout à fait recevables, en plus d'être très novatrices, surtout en son temps. Et puis j'aime le concept de chercher dans les méandres des âmes. En règle générale, il cherche à démontrer le rôle majeur de l'inconscient dans la vie humaine et s'évertue à interpréter en profondeur à peu près chacune de nos pensées. Un homme plein d'esprit donc, et pourtant pas intouchable ! En effet, comme vous l'aurez lu dans le titre (le premier qui souligne mon manque d'inspiration, je le mords), ce monsieur se transformait en petite fille apeurée à l'approche d'une terrible et maléfique… fougère. Cette angoisse est reconnue par les médecins, alors pourquoi pas hein !
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Je ne sais pas pourquoi je la trouve aussi amusante, mais c'est comme ça, ​​je trouve ça drôle​​
qu'il ait été capable de soigner des maux affreux mais qu'au plus profond de lui, il ait été incapable de lutter contre la peur de cette plante. Ça le dé-mythifie, le rapproche de nous, et
puis ne nous moquons pas (aucune ironie ici), il devait vraiment en souffrir. Imaginez-vous, la crise de panique quand un de ses potes criait « Ouais, on gère la fougère ! » (par contre, ici, notez de l'ironie). Voilà , voilà , désolée de vous imposer mes histoires de littéraire-philosophe… Héhé.
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Tenez, rien que pour vous, un deuxième fait plus célèbre (qui va beaucoup vous intéresse, bande de coquins) à son propos, Freud disait qu'à chaque rêve on pouvait trouver une analyse sexuelle. Sans exception. Donc méfiez-vous si vous rêvez de gratins de courgettes volants ou de votre prof de Physique avec un sabre laser. Vous êtes bizarres.
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Petite astuce rien que pour vous : quand quelqu'un vous dit quelque chose un minimum étrange, répondez-lui « Alors là , Freud dirait que... » C'est très pénible, on adore !
Cassandre :
Pour commencer, le "Freud dirait que ..." c'est devenu un peu la marque de fabrique de Manon, à tel point que j'ai fini par l'adopter, et je confirme, ça énerve les gens, et je confirme, on adore !
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Au sujet de cette anecdote ma foi assez amusante, je tiens à dire que ça désacralise totalement le monsieur. C'est à dire que maintenant quand je marquerai dans une copie... "L'anthropocentrisme, à savoir l'idée que l'Homme est au centre de la Terre, a connu trois grandes humiliations :
-la découverte de Copernic, reprise par Gallilée, à savoir que la terre n'est pas au centre de l'univers
- les travaux de Darwin, affirmant que l'Homme appartient au règne animal et n'a donc pas de place privilégiée
- la psychanalyse freudienne, affirmant que l'homme n'est pas entièrement conscient de lui même"
... Je rajouterai : "Après, peut on prendre au sérieux un homme qui a peur des fougères ? C'est un autre débat..."