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Les 20 raisons pour lesquelles "50 Nuances De Grey" marcherait moins bien avec moi

1. Moi, quand on me dit « Christian », je pense à celui de Hélène et les garçons (SI C'EST MA GÉNÉRATION). Comprenez donc la gêne si au moment de l'accouplement je laisse échapper un « Mon Cricri d'amouuuur » d'une voix suraiguë des plus insupportables. Pas sûre que mon Apollon viril apprécie.


2. Une héroïne chatouilleuse ça le fait moyen. Mais quand on sait que mon surnom c'est le « point G vivant » c'est encore pire (encore que présentement, ce soit plutôt approprié héhé.) Le type il arrive chaud-bouillant, commence à me caresser le cou, et là, il se prend ma main dans sa tronche d'ange parce que je crains à cet endroit. Il tente les hanches, là c'est limite si je le castre. Pas très pratique donc.


3. Je déteste le vin, boisson immonde sortie tout droit du tréfonds des Enfers. Je vous laisse imaginer sa tête lorsque dans ses restaurants hors-de-prix je renverrai l'alcool pour le remplacer par un Pepsi Max, symbole de raffinement absolu.


4. Monsieur veut imposer un certain nombre d'heures de sport. Il a cru que la vie c'était du kiwi si il pense que moi j'irai remuer mes fesses pour les avoir aussi fermes que ce qu'il attend. Je suis prête à négocier de monter quelques étages de ses buildings par les escaliers, et encore.


5. Ce qui le fait craquer c'est quand la fille rechigne à accepter ses cadeaux. Moi personnellement, il m'offre des éditions originales de mes livres préférés je les accepte sans hésiter. Et puis je sous-entends très subtilement que je suis pas contre des places de concert VIP non plus. Et une chocolaterie dans les nuages à mon nom c'est sympa aussi. « Mais noooon chéri, je t'aime pas pour ton argent. »


6. Il interdit les rêves tendancieux, ce qui est juste inacceptable. Mon petit Christian, jamais je ne renoncerai à mes après-midi de folie avec toute l'équipe de pétanque de Pouillastruc pour ton bon plaisir, je suis une femme libérée moi. Freud dit que refouler ses désirs crée des névroses, c'est dans notre intérêt à tous les deux que tu me laisses rêver de boules (de pétanque enfin, suivez un peu) parce que sinon je vais me mettre à exprimer ma frustration en lacérant ta peau avec des compas.


7. Je suis malade en transports, alors les grandes virées en bateaux, hélicoptères et autres planeurs seront beaucoup moins romantiques lorsque mes intestins seront allés voir comment c'est à l’extérieur. Surtout que je salirais ses costumes à 20000 dollars et ça m'embêterait, je sais jamais si il faut les laver à blanc ou à sec.


8. Manon. Ça claque quand même moins qu'Anastasia. La fille a un nom de princesse russe, le mien c'était celui qu'on donnait aux prostituées à la belle époque moyenâgeuse. Ma vie est nulle.


9. Je m'y connais en contrats comme en ancien flamand. Alors avec toutes ses pages alambiquées, rien que d'en voir la longueur ça me décourage. Je prendrais donc même pas la peine de le lire et encore moins de le signer. Bien joué Christian, tes papiers administratifs auront eu raison de mon désir.


10. C'est quand même très petit joueur. Oui, oui, d'accord, les pratiques ne sont pas forcément très orthodoxes, mais bon, elles sont vues, revues et archi-revues et sont la preuve d'un manque cruel d'originalité. Moi je vais beaucoup plus loin que cette chaste Anastasia, je transgresse le concept même de « limites » en redéfinissant la notion de perversité. Sans en dévoiler trop, je vous laisse fantasmer sur ce que je peux faire avec du Nutella.


11. La « sublime » cougar qui rôde ne ferait pas long-feu avec moi dans les parages. Au moment où elle s'y attendrait le moins, je lui sauterais dessus et ferais sur elle bon usage des jouets de mon Christian. Oh oui.


12. Il y a une chose que vous devriez savoir à propos de moi. Sil il y a bien une personne au monde que je ne peux pas voir en peinture, c'est cette maraude d'Ellie Goulding, engagée à mon grand désespoir pour beugler sur la bande originale du film. Pas sûre que la production apprécierait la mauvaise pub que je leur ferais en griffant violemment « l'artiste » en public. « Love me like you d… » SBBBBRRRRAAAAAAAAH !



13. Rester profesionnelle avec Jaime Dornan à mes côtés. Maaaais bien sûr ! Je crains que mes hormones s'emballent un peu trop et que la réalité dépasse la fiction… Remarque, certaines scènes seraient criantes de vérité, ce serait peut-être pas plus mal en fait.


14. José, José, José. Mon petit. Tellement mordu. Le gars prend des photos de moi en cachette pendant des mois, mais je lui fais manger son appareil qu'il aime tant ! S'il voulait tellement immortaliser ma magnifique personne, il aurait dû demander, je ne supporte pas qu'on m'admire sans qu'on le sache.


15. Là où je vis, Muret, charmant patelin de 25 000 habitants, c'est pas la porte à côté de Seattle. Mes petites habitudes au bureau de tabac du quartier sont loin d'être aussi badass que l'environnement américain. Alors certes notre équipe de foot 10-12 ans est la première du département, mais je pense pas que ça suffise à égaler nos semblables Outre-Atlantique.


16. L'une des particularités de l'héroïne est son corps aussi plantureux qu'une alumette. Ici se pose donc un petit souci, mon corps de déesse aux superbes formes tranche un peu avec les idéaux de Christian. Moi narcissique ? Je suis outrée de ce que vous pensez. Désolée de vous confronter à la réalité de mon physique de rêve, la prochaine fois vous n'avez qu'à aller lire des articles sur les bébés lamentins.


17. Nous partageons quelque chose avec Anastasia, notre maladresse. Cependant, la mienne est je dirais, plus… accentuée. Le matin je trébuche, le midi je tombe, le soir je me ramasse. Entre temps je glisse, rate une marche, renverse mes affaires ou fait exploser ma cartouche d'encre sur un camarade innocent. Je pense qu'il faudrait facilement 200 pages pour restituer mon talent comme il se doit, et ça risque de faire un peu long.


18. Tous les personnages secondaires du roman, de Kate jusqu'aux parents me tapent royalement sur le système, ils sont tellement fades que s'en est affligeant. Sérieusement, ils font office d'éléments de décor et moi en attendant je serais forcée de leur accorder de mon précieux temps ? NO WAY. Malheuresement il semblerait que je serais obligée de les fréquenter, ce qui m'amènerait à faire la tronche dès qu'ils seraient là, et à terme de finir à la Emma Bovary. Youpi.


19. Christian mon amour, tu ferais mieux de savoir qu'avec moi tes sautes d'humeur ne passeront pas. Jamais. Ok, t'aimes faire le dominant, tant que ça reste sur un certain plan on peut s'entendre. Mais le reste du temps, je tolèrerai pas de colères subites je te préviens. Et puis pas la peine de justifier ça avec ton passé compliqué, moi aussi j'ai été privée de dessert mais c'est pas pour autant que je rends la vie impossible à mon entourage. Non mais.


20. Bon et puis il faut bien se l'avouer, je fais ma maligne mais mon problème majeur c'est quand même mon seuil de tolérance à la douleur. J'ai déjà envie de mourir quand je me coupe avec une miette de pain, alors là je vous raconte pas, j'ose même pas imaginer. Sans blague, il est vraiment incensé le petit M. Grey ! Attendez, il veut que je l'attende dans sa salle de jeux à genoux, non mais jamais de la vie je pourrais tenir cette position moi, j'ai eu une entorse en CE2.


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